Zurui & Kietsu ... HAUNTED.

• Pouvoir: Peut guérir aussi facilement que faire du mal, par la force de sa pensée

• Traits Physiques : En entendant « Poupée du Diable », on pourrait penser à une poupée sombre. C’est tout le contraire. Zurui est une poupée masculine, de toute petite taille, et ressemble à un enfant. Il a de très grands yeux noisette et des cheveux mi-longs blonds, perpétuellement en bataille. Il s’habille avec une excentricité égale à son caractère : on note dans sa garde robe multicolore aussi bien des pantalons, des shorts, que des mini-jupes ou des robes ! Il est très beau, malgré ce que l’on pourrait croire, car il sait parfaitement accorder les couleurs qu’il porte. On pourrait le confondre avec une fille, même s’il s’affirme en tant que garçon. Il porte, pour cacher le sang qu’il a sur son crâne, des petites casquettes, bérets, ou autres.

• Traits Psychologiques : « Regardez-moi, ne suis-je pas mignon ? » Voilà ce que le comportement de Zurui suggère. D’abord, il faut savoir ce que signifie son prénom : rusé, malin, futé, astucieux. Il fait le pitre pour qu’on le remarque, mas ce n’est pas tant de la gaminerie que de l’espièglerie. En effet, Zurui n’est pas un enfant, même s’il le prétend. Il sait être adulte parfois mais surtout très bébé. Son excentricité est parfois pénible : il fait des caprices pour tout et n’importe quoi, il aime crier, déranger tout le monde, passer pour un fou, effrayer les gens… Il sait néanmoins se montrer responsable lorsqu’il s’agit de protéger des choses qu’il aime : ses vêtements, certaines personnes, des objets qui lui seraient cher. Il s’attache vite, même si ça seule envie est de mourir pour punir son créateur. Parfois manipulateur, il aime faire de la vie de certains un cauchemar, aussi ne se gènera-t’il pas pour courir après vous avec un couteau, en chantonnant « Je vais te tuer » ou autre « comptine » de son invention. Souvent il invente des petites chansons à vous faire froid dans le dos, bien qu’il sache néanmoins en faire des jolies.

• Histoire: « Poupée du Diable. » Zurui n’a jamais voulu ça.
Il faut savoir qu’Aku, son créateur, était un jeune homme brimé, mal dans sa peau. Niveau physique ? The Ring, vous voyez ? Alors n’allez pas chercher plus loin.
Dans des vieux livres commandés sur internet, il apprenait le satanisme. Il s’en servait sur ses camarades, en vain. Mais la haine qu’il leur portait était si grande qu’il n’aurait, pour rien au monde, laissé tomber. L’un des livres qui lui tomba un peu plus tard entre les mains traitait des poupées vaudoues. Et il réussit, Aku. La première victime fut une fille de sa classe qu’il détestait particulièrement. La deuxième fut sa meilleure amie (« La pauvre, on ne va pas l’envoyer en Enfer seule », disait Aku.) Et ainsi de suite. Il y eut 5 victimes. Ensuite, Aku n’eut plus en tête seulement l’envie de revanche, mais aussi celle de tuer.
Devant sa maison passait, tous les jours, un enfant plein de vie, heureux comme tout. Aku l’enviait. Lui, son enfance avait été horrible (morts, déchirement, familles d’accueil), et il voulait que ce gosse souffre aussi.
La poupée qu’il fabriqua était en cire, et non en simple tissu. Aku voulait qu ce gamin soit littéralement brisé en morceaux. Tout comme lui, la poupée était blonde, avait de grands yeux bruns. Aku lui fit des vêtements avec ceux de sa sœur, d’une dizaine d’années (« Quelle pleure », disait Aku, « j’en ai rien à foutre. »). Il l’appela Zurui, au hasard. Il doutait, vu la signification, que ce soit son prénom, mais il fallait au moins que cette ignoble poupée ait quelque chose de correct.
Alors qu’Aku regardait son modèle un jour, pour savoir s’il l’avait bien réussi et en se demandant comment il allait lui prendre une mèche de cheveux, une voiture fonça droit sur le petit innocent. Il mourut sur le cou, en tombant. Une tache rouge sombre finit par tacher ses cheveux. Aucun doute sur ce que c’était.
Aku eut un rire sadique. Il n’avait plus besoin de cette poupée maintenant. Il pouvait la briser sans plus de cérémonie. Il était quand même un peu déçu que ce ne soit pas cela qui avait causé sa mort, mais bon.
Il alla au sous-sol pour prendre sa poupée, posée sur une table de travail. Il descendit les marches, alluma la lumière… Elle n’était plus là.
Assomé par quelque chose qui lui frappa l’arrière de la tête, il s’évanouit.
En se réveillant et en passant sa main à l’arrière de son crâne, il vit qu’il saignait. Zurui était déjà loin. Très loin... Et avec le sang de son créateur, il avait reproduit sur son crane la tache que le petit garçon avait sur sa tête.
Pourquoi ? Car puisque c’était quelque chose appartenant à son créateur qu’il avait sur lui, alors s’il mourrait, Aku mourrait aussi. Et, pour avoir provoqué la mort de cet innocent, Zurui lui en voulait énormément.

« Tu vas mourir, tu vas mourir,
Et comme lui tu vas souffrir »

Cet air effrayant hante toujours Aku, toutes ses nuits. Il voit le gamin se relever et aller vers lui, en chantonnant.

Quant à Zurui, il se rendra vite compte que ce petit garçon, prénommé Kietsu [http://www.dictionnaire-japonais.com/rechercher.php?search=1&mot=All%C3%A9gresse&jpIN=1&frIN=1&romajiIN=1], est encore en vie quelque part... En lui.

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